Début juin nous sommes allés visiter la très belle ville d’Arles. Située en Provence, à juste 1h30 de Pézenas, je l’avais souvent contournée mais je n’y étais rentrée qu’une seule fois, juste le temps d’une petite soirée lors de notre week-end culturel et ludique en Provence. Visiter Arles faisait partie de notre Travel-List depuis longtemps.  Fin mai je me suis inscrite à #En France Aussi, le rendez-vous mensuel inter-blogueurs qui (re)découvrent la richesse et la beauté de leur pays. Le thème du mois de juillet étant « La France Antique », c’était la super occasion d’aller enfin admirer les vestiges antiques d’Arles. 

Donc cet article participe pour la première fois (youhou) au rendez-vous mensuel #EnFranceAussi organisé par « Le coin des voyageurs » et c’est Fish & Child qui a choisi le thème de ce mois de juillet !

Super bonus : un partenariat avec Gallimard Loisirs nous permet d’offrir un Geoguide à un de nos lecteurs et à un des blogueurs participants au rendez-vous. Je vous dis tout à la fin de l’article !

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Le Bon Plan : j’avais acheté sur le site internet de l‘Office de Tourisme le Pass Monuments Avantage qui coûte 15€/adulte, valable 6 mois et qui permet de visiter tous les monuments de la ville. A moins d’avoir des entrées gratuites cherchez pas y’a pas plus avantageux.

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Ce jour-là ils faisait un temps magnifique, à 8h45 heure de notre départ de Pézenas il faisait déjà 21°c et à 10H15  en arrivant 24°c. Nous avons pris l’A9 puis l’A54 jusqu’à la sortie Arles Centre. Nous avons pris l’option de stationner dans le parking couvert près de l’Office du Tourisme puisqu’il nous fallait échanger la transaction du Pass Monuments contre des tickets à présenter à chaque visite.

Bas-relief d’Etienne Bentz, architecte marseillais qui a transformé l’ancien couvent des carmélites en hôtel en 1928. Cet hôtel est situé boulevard des Lices entre le parking et l’Office de Tourisme. « Sta Viator » signifie « arrête-toi voyageur ». 

Une fois l’opération faite il suffit de traverser la rue pour entrer dans le coeur de la ville. Arles est une toute petite ville dont on fait vite le tour mais il est tellement agréable de déambuler dans ses ruelles qu’on a envie de prendre son temps entre deux monuments romains à admirer.

    

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En devenant colonie romaine en 46 avant J.C, Arles prospère et se pare de nombreux monuments. C’est ainsi qu’après Rome, Arles est la ville qui compte le plus de monuments romains.

Au programme de cette belle journée 

 L’Obélisque Antique

 Les Cryptoportiques (le forum souterrain)

 L’Amphithéâtre (les arènes)

 Le Théâtre Antique

 Les Thermes de Constantin

 Le Musée départemental Arles Antique

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L’Obélisque Antique

Depuis l’OT il suffit de remonter la rue en face pour arriver sur la place de la République. Cette vaste place rectangulaire entourée de bâtiments de styles divers, présente en son centre l’obélisque qui était à l’origine dans le cirque romain.

Haut d’une quinzaine de mètres (20 avec le piédestal pas antique), tout en granit d’Asie Mineure, cet obélisque fut placé au 17ème par les Consuls de la ville devant l’Hôtel de Ville nouvellement édifié. C’est justement en entrant dans le hall de l’Hôtel de Ville que nous visitons le forum souterrain.

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Les Cryptoportiques du Forum

maquette vue au Musée Arles Antique

C’est à l’occasion du chantier de la construction de l’Hôtel de Ville que l’on découvrit l’existence de ces cryptoportiques qui formaient le soubassement du forum. Il faut donc descendre. Nous empruntons un escalier en fer et arrivons 6 mètres sous le sol dans des galeries avec quasi aucun éclairage, c’est très étonnant et un peu flippant, Matthieu ne nous lâchera pas la main de toute la visite.

  

En fait ce sont trois galeries qui forme un U créant des allées de 10 mètres de large environ dont chaque branche est composée d’une double galerie d’arcades.

Il n’y a pas grand-chose à voir c’est vrai (même avec de l’éclairage) mais on peut admirer la qualité du travail et la prouesse technique de l’ouvrage. C’était pas des manches les romains.

 

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L’Amphithéâtre

Un peu plus grand que celui de Nîmes cet amphithéâtre, communément appelé « les arènes » est  le monument le plus visité de la ville d’Arles. En forme d’ellipse il mesure plus de 130 mètres dans son grand axe. Datant d’environ 10 après JC il accueillait quelques 20 000 spectateurs venus assister aux combats et aux jeux.

A l’origine l’entrée était située à l’ouest, l’actuelle étant au nord.

Fun Fact : au Moyen-Age l’amphithéâtre devint une véritable ville close et fortifiée ! Il ne fut dégagé qu’au 19ème siècle.

 

Nous entrons dans l’amphithéâtre qui comprend deux étages, des galeries circulaires , des passages avec arcades et des escaliers permettant d’accéder aux différents niveaux de gradins.

Il est possible d’accéder et de monter au sommet de la tour afin d’avoir une vue générale de l’amphithéâtre et du paysage environnant.

  

C’est là qu’on se rend compte qu’avec le soleil et la chaleur assister aux jeux et autres combats devaient être une épreuve pour les spectateurs. Mais c’était oublier que les Romains étaient des petits malins. Leurs amphithéâtres étaient judicieusement équipés de mâts permettant d’installer un velum au-dessus de leurs têtes.

maquette vue au Musée Arles Antique

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Pause déjeuner au jardin d’été

Il est largement l’heure de se poser/pauser. Nous allons, non loin, au Jardin d’Eté, situé derrière le théâtre antique. Nous pique-niquons à l’ombre, il fait doux, on est bien.

 On aperçoit en arrière-plan une partie du théâtre antique

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Le Théâtre Antique

 Ce théâtre date de la fin du 1er siècle avant JC et mesure 103 mètres de diamètre. Dégradé, fortifié, pillé (ses matériaux ont été utilisés pour des édifices voisins), il ne fut entièrement dégagé qu’au 19ème siècle. On peut aujourd’hui admirer quelques gradins, la fosse, l’orchestre et deux colonnes de marbre.

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Les Thermes de Constantin

Les thermes étaient des lieux publics, gratuits, servant aussi bien de lieu d’hygiène corporelle que de lieu de rencontre où l’on pouvait pratiquer du sport, assister à un spectacle ou fréquenter la bibliothèque.

Les thermes de Constantin (empereur) datent du 4ème siècle avant J.C. Les Romains, je ne sais pas si je l’ai déjà mentionné, étaient des petits malins. Non seulement ils ont su s’approprier la technique de construction des hypocaustes mais en plus ils les ont perfectionnés. Pour faire simple l’hypocauste est un système de chauffage par le sol. L’air chaud passait sous les pièces surélevées par des briquettes qui était ensuite évacué à travers des canaux verticaux placés dans les parois.

Dans les thermes de Constantin on peut encore voir un caldarium (bain chaud) avec ses trois piscines dont une semi-circulaire avec trois grandes baies vitrées.

On voit bien les briquettes de l’hypocauste 

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 Le Musée Arles Antique

Nous reprenons la voiture pour aller visiter le Musée départemental Arles antique qui présente les collections archéologiques d’Arles. Ce bâtiment contemporain est construit sur les restes du cirque romain.

 Bon à savoir : le musée est gratuit le 1er dimanche du mois.

Vous voyez ce buste (présumé) de Jules César sur le prospectus que je tiens en main ? Eh bien il est au musée ! Sauf le jour où nous y sommes allés et jusqu’au 31 juillet… J’étais mortifiée.

Mais même si cette oeuvre phare du musée est à Marseille en ce moment il y a d’autres très belles pièces antiques à découvrir et admirer comme les bustes d’Hadrien ou de Tibère ou la statue colossale d’Auguste.

Hadrien

Tibère

Auguste

Les espaces sont vastes et lumineux, c’est très agréable et en même temps je me sens un peu perdue,je ne sais pas trop dans quelle direction me diriger, s’il existe une logique dans la scénographie… Mais ça ne semble pas déranger Frédéric. Donc c’est vraiment subjectif.

Ca ne semble pas perturber non plus Matthieu, jeune éphèbe en devenir.

De très belles maquettes (comme celles vues précédemment) permettent de visualiser les monuments et la vie en Arles durant l’Antiquité.

Maquette des thermes de Constantin

Maquette de l’amphithéâtre

Maquette du pont de bateaux

La deuxième salle nous permet de découvrir une belle collection d’amphores et le chaland antique découvert dans le Rhône en 2004.

Le petit gobelet bleu en verre soufflé date de la seconde moitié du 1er siècle… Je trouve ça incroyable de me dire que Jésus-Christ aurait pu boire dans ce gobelet.

L’histoire de ce chaland découvert et restauré de façon spectaculaire est racontée dans un petit film très bien conçu. Long de 31 mètres et large de 3, ce chaland qui date probablement du 1er siècle était arrimé dans l’ancien port romain d’Arles avant de couler (peut-être à cause d’une crue ?). Découvert en 2004 il ne fut remonté à la surface qu’en 2011 puis fut restauré par un traitement spécifique par le centre Arc Nucleart de Grenoble. Ce fut un travail de titan qui permit de restaurer ce chaland.

Maquette de l’emplacement et de la fouille du chaland 

 

Le chaland est admirablement mis en valeur dans cette immense pièce créée pour lui.

Quand nous y sommes allés c’était le dernier jour de l’exposition temporaire sur l’approche géographique et géomorphologique d’Arles. Je dois avouer que je ne m’y suis pas du tout intéressée. En revanche je me suis bien amusée à jouer avec les miroirs déformants…

 A l’extérieur du Musée il y a un jardin d’inspiration romaine, un vaste espace avec jardins et jeux d’eau. Ce jours-ci il y avait une activité spéciale (à laquelle je n’ai pas participé) qui consistait à tresser un panier avec des tuyaux d’arrosage. Why not ?

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 Déambulation arlésienne

Pour terminer cette visite je vous propose quelques photos d’Arles prises le long de cette journée culturelle et douce.

    

 

    

      

     

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Les balades « France Antique » proposées par mes ami(e)s blogueurs

Allez les lire !

(Cette liste est mise à jour au fur et à mesure que les articles sont mis en ligne)

• Balade à la recherche d’une villa gallo-romaine en Savoie chez Les aventures d’Arthur et Thibault
• La villa gallo-romaine de Montmaurin chez Family Trip and Play
• Une journée à Paris – Au temps de Lutèce chez Tu PARIS combien ?
• A la découverte du patrimoine antique d’Arles chez Voyager en photos
• Les journées Gallo-romaines de Vienne – Isère chez Curiosity Escapes
• Le port antique de Marseille chez Florence Gindre
• Vienne cité Antique chez Le coin des voyageurs
• L’art d’être une belle ruine chez Fish & child
• Origine du thermalisme de Dax chez Nomatitude
• Nîmes, la belle Antique chez Dans mes Bottes de Sept Lieues
• Le circuit gallo romain de Mouzillon chez Randonnées pour petits et grands
• Quand Lyon était romaine je n’étais pas né chez Petits Voyageurs
• Les thermes antiques de Paris chez Stendhal Syndrôme

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 Un Géoguide à gagner

Le Rendez-vous Mensuel de #En France Aussi s’est associé à Gallimard Loisirs pour vous permettre, fidèles lecteurs, de gagner le Geoguide Pyrénées Gascogne  !

Comment participer ? 

Il vous suffit de commenter ici (ou sur l’un des autres articles du rendez-vous, dont la liste est mise à jour au fur et à mesure que j’en prends connaissance) ET sur la page Facebook #EnFranceAussi entre le 1er et le 15 juillet.

 Cliquer sur Règlement pour en savoir plus.

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