Après notre visite de Verdun, nous sommes rentrés dans la forêt domaniale.
Cette belle forêt qui fut ravagée durant « L’enfer de Verdun ».
Le 21 février 1916, l’armée allemande déclenche sa grande offensive sur Verdun.
Dix mois. 300 jours et 300 nuits de combats incessants et meurtriers. Un cauchemar pour tous les soldats.
Au moment des combats la forêt fut ravagée pour laisser la place au champ de bataille, depuis on a reboisé, la nature a repris ses droits, mais les stigmates sont encore visibles.
Pique-nique bucolique
Il faut savoir que les emplacements pour pique-niquer sont rares. Il ne faut pas s’arrêter n’importe où. Les endroits appropriés sont clairement indiqués, ceux interdits également.
Pour une bonne raison : ces 14 000 hectares de forêt composent aujourd’hui la « Zone Rouge », nom donné au champ de bataille de Verdun, en raison de la présence de milliers de cadavres et de millions de munitions non explosées.
Inutile donc d’aller gambader à tort et à travers.
A faire la prochaine fois : une balade guidée avec un agent de l’Office National des Forêts. Au programme : Présentation du milieu naturel (reboisement après Guerre, sylviculture, botanique, amphibiens..) et découverte des différents sites historiques de la Zone Rouge.
Cet emplacement était juste parfait, avec ces grands sapins, personne, un chouette rayon de soleil, le calme. Ca sentait bon.
En repartant nous avons fait une halte sur le bord de la route pour comprendre le principe de cet Abri-Caverne des Quatre Cheminées.
Les trous et les bosses sont les souvenirs des obus… On voit au fond les cheminées.
Cet abri caverne est l’un des 3 abris de troupe qui existent dans le secteur de Verdun. Creusé à 12 mètres de rpofondeur, il se présente sous la forme d’une longue galerie voûtée de 60 m de long construite en brique. L’aération est assurée par 4 cheminées visibles de la route. Utilisé comme un poste de commandement, dépôt de matériel et de munitions, il s’illustre principalement en tant que poste de secours.
Petit croquis de mon carnet de notes.
C’est très dangereux d’entrer, c’est écrit. Mais la porte est grande ouverte. On imagine combien la tentation pour certaines personnes doit être grande.
Pour se balader et découvrir le Champ de Bataille avec un agent ONF
à lire également le résumé de notre voyage « Road-Trip d’été en Lorraine »