Je pratique peu les réseaux sociaux, mais comme je pratique de la veille de blogging, je suis tout de même au courant des tendances. Et en ce moment la tendance sur Twitter c’est de raconter ses sept premiers jobs (hashtag #FirstSevenJobs) Du coup j’ai réfléchi à mes premiers jobs, il y en a que j’avais presque oublié, c’est marrant d’y repenser.
Premiers Jobs
Baby sitter. Classique. J’ai commencé jeune, le premier petit garçon que je gardais avait, il me semble, 2 ans et je n’en avais pas plus de 11… Les parents étaient un peu dingues je crois. Mais je m’acquittais avec beaucoup de sérieux de cette tâche que l’on me confiait alors que je faisais ça pour rendre service vu que je n’étais pas payée. Plus tard je l’ai fait contre rémunération. J’ai gardé pendant quelques mois une petite fille de 6 mois à peine quand j’avais 15 ans puis, plus tard, durant toute une année scolaire une petite fille de 6 ans environ durant mes études de psycho.
Mise sous plis. Un des jobs les plus ennuyeux que je connaisse. Mettre des papiers dans des enveloppes. Toujours les mêmes, toujours dans le même ordre. Toute la journée. Super boring. D’autant que j’étais seule sur un petit bureau dans une grande pièce vide. C’était durant les vacances d’été et les bureaux étaient quasi déserts. Du coup j’apportais ma petite radio portative histoire d’écouter un peu de musique ou des émissions de France Inter… J’avais 18 ans, c’était un des premiers « vrais » jobs que je faisais, j’entends par là que j’étais inscrite dans une agence d’intérim donc légalement rémunérée…
Hôtesse d’accueil. J’avais 19 ans, j’étais mignonne, je présentais bien et je parlais suffisamment bien anglais pour que cet hôtel 3 étoiles me prenne à l’essai. Malheureusement être jolie ça ne suffit pas. Je manquais cruellement de confiance en moi et je ne prenais pas suffisamment d’initiatives. L’essai fut un échec cuisant.
Vendeuse de bonbons. Comme je venais de perdre mon boulot d’hôtesse d’accueil c’est un copain d’une de mes cousines qui me donna la responsabilité de son petit stand de bonbons sur un de quais du Cap d’Agde. C’était rigolo et pas compliqué. Il suffisait de veiller à bien remplir les bacs du stand. Plus ça déborde plus ça donne envie au chaland. Je bossais dans l’après-midi et le soir. Des horaires idéaux qui me permettaient de partir en boîte après le boulot et de claquer tout mon argent.
Vendeuse de vin. C’était l’époque où ma soeur et son mari possédaient une cave à vins. Je n’y connaissais rien, j’ai beaucoup appris. Même si je me rappelle avoir dit parfois de grosses bêtises aux clients (bien involontairement) je me devais de pouvoir les conseiller le mieux possible. Je suis très fière de la fois où une dame très-comme-il-faut qui recevait des invités le soir même m’avait donné son menu afin que je lui conseille les vins à associer. J’étais toute seule à ce moment-là et je n’en menais pas large… Lorsque mon beau-frère arriva le soir et que lui indiquai mes choix il me félicita, j’avais fait un sans fautes qui rattrapait mes erreurs.
Monitrice d’auto-école. Plus qu’un job puisque j’ai fait ce métier durant 17 ans…
Boulots et voyages : le wwoofing
La semaine dernière nous étions invités chez des amis qui avaient convié à leur table deux jeunes étudiantes anglaises qui voyageaient sous la formule du wwoofing. Non seulement nous avons pu exercer notre anglais (autrement que lors des Pub Quiz), et perso je suis bien heureuse de constater que malgré le manque d’entraînement je me débrouille encore bien, mais en plus nous avons découvert ce concept du wwoffing.
Le wwoofing est un mouvement né en Angleterre au début des années 1970. Cet acronyme signifiait au départ « Working Weekends on Organic Farms » (week-ends de travail dans des fermes bio). mais le concept a évolué et Wwoof signifie « World wide opportunities on organic farms » (offres d’emploi mondiales dans les fermes bio).
Les hôtes qui possèdent une ferme bio, en offrant le gîte et le couvert, permettent à des gens de voyager en apprenant un savoir-faire, en découvrant un mode de vie, une culture. C’est basé sur l’échange. L’un des objectifs est de « permettre à des non-initiés d’avoir une première expérience dans le domaine de l’agriculture biologique et de l’éco-construction ».
Ce concept est ouvert à tous, quel que soit l’âge, la nationalité, l’expérience. On peut même partir en famille ! Je trouve ça génial et je nous vois bien tenter l’expérience ! En France ou ailleurs… Projet à élaborer sérieusement.
Je vous encourage et vous invite à me laisser en commentaires vos expériences en matières de premiers jobs et si vous avez tenté le wwoofing en famille je suis preneuse de vos bons plans et idées !
Je vous souhaite une superbe semaine, suivez-moi sur FB @Escapades.Road Trips !